Soil mixing

Les diverses techniques de soil mixing permettent la réalisation in situ d’éléments constitués par le sol en place mélangé de façon mécanique avec un matériau d’apport. On utilisera, en général, un liant comme matériau d’apport : son choix, ainsi que son dosage, vont permettre d’obtenir les caractéristiques souhaitées pour le projet (mécaniques ou hydrauliques). Lorsqu’on se trouve en présence de pollutions, on pourra rechercher des matériaux d’apport  qui permettent la neutralisation de la pollution.

Trois étapes se succèdent dans les différents procédés :

• on déstructure mécaniquement le terrain,
• on incorpore le liant,
• on homogénéise le mélange.

Les tranchées de mélange sol-ciment sont réalisées au moyen d’une trancheuse spécialement conçue afin de :

• ne pas extraire de terrain,
• pouvoir incorporer un liant,
• effectuer le mélange sol-liant en place.

Le liant peut être introduit, soit sous forme pulvérulente (voie sèche), soit sous la forme d’un coulis préalablement préparé (voie humide).

Ce procédé permet de réaliser des colonnes de soil mixing sous des voies ferrées :

• entre les traverses,
• à travers le ballast sans le polluer.

Un avant-trou tubé de 168 mm de diamètre est réalisé à travers la plate-forme ferroviaire. La colonne est ensuite réalisée sous le tube à l’aide d’un outil ouvrant. Un système de contrôle permet de garantir l’ouverture de l’outil.

• Fondations sur sols compressibles pour des charges réparties, en particulier pour des ouvrages linéaires (autoroutes, voies ferroviaires) ou des zones de stockage.
• Ecrans étanches (pollution, réduction des percolations).
• Soutènements provisoires en ajoutant des profilés métalliques ou des tubes.
• Raidissement de déblais (à l’aide d’épis transversaux).